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La République enlisée
Publié le 4 mars 2005
Sous la forme d'un essai politico-philosophique, Pierre-André Taguieff, défenseur d'un individualisme libéral, en tant que fondement du pluralisme, s'en prend au multiculturalisme, traduit dans la langue française par "communautarisme", pour en démonter le coté pernicieux.
Sous la forme d'un essai politico-philosophique, Pierre-André Taguieff, défenseur d'un individualisme libéral, en tant que fondement du pluralisme, s'en prend au multiculturalisme, traduit dans la langue française par "communautarisme", pour en démonter le coté pernicieux. Le pluralisme est, selon lui, moins menacé par ses ennemis déclarés (le nationalisme xénophobe) que par ses "contrefaçons" que représentent les modèles "hyperpluralistes" dont les issues lui semblent auto-destructrices. Il dénonce une nouvelle forme d'intolérance née de ces approches "différentialistes" qui défendent par ailleurs la diversité du monde humain et font l'éloge de la pluralité. Une observation qui le conduit à poser une réflexion sur la définition de la tolérance dans les démocraties modernes.