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Les "crapuleuses", ces adolescentes déviantes
Publié le 6 mai 2005
L'étude se penche sur le système relationnel, la socialisation juvénile en œuvre chez les adolescentes des quartiers populaires dont il ressort que la base de la définition de tout comportement normatif est contenue dans l'expression de "la loi du plus fort".
La participation des filles à la violence des mineurs a fait l'objet d'une enquête réalisée par une chercheuse en sciences de l'éducation. L'ouvrage se compose de différentes enquêtes nationales sur la violence à l'école, d'une centaine d'entretiens avec des adolescentes de 12 à 16 ans et d'observations ethnographiques recueillies durant 4 ans à Paris, à Bordeaux et à Marseille. L'étude se penche sur le système relationnel, la socialisation juvénile en œuvre chez les adolescentes des quartiers populaires dont il ressort que la base de la définition de tout comportement normatif est contenue dans l'expression de "la loi du plus fort". L'auteur termine en brossant les profils de quelques-unes de ces adolescentes : "Les clairvoyantes", "les payottes", "les crapuleuses".