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Mehdi Charef. Conscience esthétique de la génération "beur"

Fabrice Venturini, définit dans un essai la spécificité du cinéma du réalisateur Medhi Charef qui se fit connaître en 1985 grâce à un premier film intitulé Le thé au harem d'Archimède.

Formateur en esthétique du cinéma , Fabrice Venturini, définit dans un essai la spécificité du cinéma du réalisateur Medhi Charef qui se fit connaître en 1985 grâce à un premier film intitulé Le thé au harem d'Archimède. Un film exploitant la thématique de l'immigration. Celui-ci de par son contenu et l'origine de son auteur, Algérien venu en France dans les années 60 et ayant grandi dans les cités de transit, ainsi que par le contexte politique de l'époque (deux ans auparavant avait lieu la fameuse marche pour l'égalité rebaptisée par la presse Marche des Beurs) prit l'allure d'un manifeste pour toute la génération des jeunes d'origine maghrébine. Interrogeant la signification et la légitimité du qualificatif "beur", l'auteur de l'essai tente, au-delà de ces diverses catégorisations, de resituer les films de Medhi Charef et de ses partis pris esthétiques dans l'histoire du cinéma pour en relever la véritable singularité.
VENTURINI Fabrice, Anglet, Séguier, 2005, 115 p.

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