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Mémoires de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions

Créé en janvier 2004 et chargé de tirer les conséquences de la “loi Taubira” du 10 mai 2001 reconnaissant l'esclavage comme un crime contre l'humanité, le Comité pour la mémoire de l'esclavage vient de remettre son rapport au Premier ministre.

Créé en janvier 2004 et chargé de tirer les conséquences de la “loi Taubira” du 10 mai 2001 reconnaissant l'esclavage comme un crime contre l'humanité, le Comité pour la mémoire de l'esclavage vient de remettre son rapport au Premier ministre. Après un bref rappel de l'histoire de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions, le rapport fait un état des lieux au niveau de l'enseignement et de la recherche (programmes et manuels scolaires, actions pédagogiques) et traite de la nécessité d'un inventaire des objets relatifs à ces thèmes dans les collections nationales et régionales et dans les archives. En matière de propositions, il préconise la date du 10 mai comme journée de commémoration annuelle en France de l'esclavage. Il demande que l'esclavage occupe une place plus centrale dans l'enseignement de l'histoire et notamment dans les manuels et insiste sur la mise en place d'actions de sensibilisation dans les établissements scolaires. En matière de recherche, il propose la création d'un centre national pour l'histoire et la mémoire de l'esclavage ainsi que d'un laboratoire universitaire de recherche comparative.
Comité pour la mémoire de l'esclavage, Paris, Premier ministre, 12 avril 2005, 119 p.

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