Cinéma

Hommage à Yamina Benguigui

Depuis plus de quinze ans Yamina Benguigui, cinéaste engagée, explore "la part humaine de l’immigration". En 1994, elle réalise Femmes d’Islam, avant d’offrir en 1997 ses Mémoires d’immigrés, l’héritage maghrébin, documentaire en trois volets (les pères, les mères, les enfants) qui "restitue la mémoire de l’immigration maghrébine". Membre du Haut Conseil à l’Intégration depuis 2004, Yamina Benguigui œuvre activement contre la discrimination à l’emploi, notamment au sein de sa société de production Elemiah.

Vendredi 14 novembre 2008

19h : Ouverture de la manifestation en présence de Yamina Benguigui

19h : Mémoires d'immigrés, l'héritage maghrébin. Les pères de Yamina Benguigui

(France, 1997,52 min)

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Affiche Mémoires d'immigrés, l'héritage maghrébin
Mémoires d’immigrés, l’héritage maghrébin donne pour la première fois la parole à ceux qui sont venus reconstruire la France quand le pays manquait de main d’œuvre. Au fil de trois reportages, nous rencontrons ceux qui ont quitté leur pays pour finalement ne jamais revenir. Les Pères, premiers arrivés, Les Mères, qui les ont rejoints à la faveur du regroupement familial, et Les Enfants, partagés entre deux cultures, qui connaissent mal le passé de leurs parents. En laissant s’exprimer les douleurs longtemps indicibles de ces hommes et de ces femmes, Yamina Benguigui, elle-même enfant de l’immigration, a su rendre à cette page de notre histoire sa dimension humaine. Mémoires d’immigrés, l’héritage maghrébin, loin du travail des historiens et des sociologues, est un témoignage d’une force exceptionnelle. (Bandits Productions)

Samedi 15 novembre 2008

19h : Mémoires d'immigrés, l'héritage maghrébin : Les mères de Yamina Benguigui

(France, 1997, 52 min)

20h30 : Mémoires d'immigrés, l'héritage maghrébin : Les enfants de Yamina Benguigui

(France, 1997, 52 min)

Samedi 22 novembre 2008

19h : Le jardin parfumé de Yamina Benguigui

(France, 2000, 52 min)
Les tabous et les interdits, liés à la morale, aux traditions et à la religion, n’engendrent-ils pas justement un foisonnement de l’imaginaire où la sensualité et la sexualité sont omniprésentes. Ce que tentera de monter le film, c’est une forme inédite de l’apartheid, l’apartheid sexuel. On a rarement vu coexister deux mondes où la séparation des sexes est aussi radicale. (Bandits Productions)