Les exils littéraires (1)

Paris a été une terre de refuge pour des intellectuels, des romanciers, des gens de théâtre, souvent des réfugiés persécutés dans leur pays qui ont trouvé un accueil propice à l’écriture et aux échanges, enrichissant la création littéraire de leurs expériences, de leurs idées et de leur sensibilité. Cette longue histoire des écrivains étrangers participe au rayonnement culturel et à l’ouverture sur d’autres langues et d’autres talents qui met la ville-lumière en résonnance avec le monde entier. Aujourd’hui, certains écrivains en exil ne semblent pas bénéficier de la même hospitalité et leur situation nous fait douter de la capacité de Paris à rester la capitale des exils littéraires.

Une séance avec Mustapha Harzoune, journaliste (spécialisé en littératures issues de l'immigration), membre de la rédaction de la revue Hommes et Migrations, et collaborateur régulier du Musée. Il a publié le Guide culturel des prénoms arabes aux éditions de l'Arganier et Paroles kabyles avec S. Messaoudi, chez Albin Michel. Et plus récemment un ouvrage Pour répondre aux questions des enfants sur l’immigration : Vivons ensemble chez Albin Michel en 2012.

Organisé par Emmaüs Solidarité en partenariat avec Marie Poinsot, rédactrice en chef de la revue Hommes et migrations du Musée.