Lala &ce et ¡Venga Venga!

À l'occasion du Grand Festival contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, Lala &ce et ¡Venga Venga!, talents emblématiques de la scène LGBTQI, viennent enflammer le Palais pour une soirée concert qui construit des ponts entre hip-hop et électro.

Lala &ce

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Lala &ce © D. R.

En tête d’affiche, Lala &ce fera vibrer les lieux avec son rap insolent et libre. Productions planantes, mots marmonnés, mélanges français/anglais : on ressent à l’écoute du Son d’après, première mixtape de Lala &ce, un effet d’hypnose aussi séduisant qu’original dans le paysage du rap francophone, comme le souligne le journaliste Brice Bossavie (Libération, 5 juillet 2019).

Elle ne fait rien comme personne et ça lui réussit bien. La jeune rappeuse s'associe d'abord au collectif 667, aux côtés de Jorrdee, un collectif mythique dans l'univers du rap français dont les membres évoluent entre Montréal, Dakar, Paris et Lyon.

Originaire de Lyon, c'est à Londres qu' elle vit désormais, un lieu où elle a trouvé son rythme, sa voix, son son.

Avec sa silhouette androgyne, sa voix grave et ses textes affichant son amour des femmes, Lala &ce, s’affranchit du carcan hypersexualisé dans lequel l’industrie du hip-hop a longtemps emprisonné les rappeuses noires. 

Un phrasé franc et bien à elle à découvrir sans plus tarder !

¡Venga Venga!

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iVenga Venga! © D. R.

En première partie, le duo brésilien iVenga Venga!, acteur de la scène queer lisboète, ouvre la soirée au rythme d’un son électro tropical.

En affichant des sons et des esthétiques qui vont de l'excentricité des cultures lointaines aux subversions les plus métropolitaines, il propose un voyage sonore à travers les mythes et les rythmes de tous les continents.

Seres Híbridos, leur deuxième EP, est rythmé par le son de la basse brésilienne et mélange les influences régionales. Un voyage de la house au funk, de l'afrobeat au maracatu et du dub au baião.