Mohamed Bourouissa, La République, série Périphéries, 2006, tirage lambda contrecollé sur aluminium, Collection du Musée national de l'histoire de l'immigration, Inv. 2010.3.1

Mohamed Bourouissa, La République, série Périphéries, 2006. Tirage lambda contrecollé sur aluminium, Collection du Musée national de l'histoire de l'immigration, Inv. 2010.3.1

Mohamed Bourouissa, Le hall, série Périphéries, 2007, tirage lambda contrecollé sur aluminium, Collection du Musée national de l'histoire de l'immigration, Inv. 2008.9.1

Mohamed Bourouissa, Le Reflet, série Périphéries, 2008, tirage lambda contrecollé sur aluminium, Collection du Musée national de l'histoire de l'immigration, Inv. 2008.12.1

© EPPPD-MNHI, © Mohamed Bourouissa. Courtesy de l'artiste, © Adagp, Paris, 2021

Mohamed Bourouissa, La Miroir, série Périphéries, 2006, tirage lambda contrecollé sur aluminium, Collection du Musée national de l'histoire de l'immigration, Inv. 2008.8.1

Mohamed Bourouissa, La Fenêtre, série Périphéries, 2005, tirage lambda contrecollé sur aluminium, Collection du Musée national de l'histoire de l'immigration, Inv. 2008.11.1

Périphéries (série)

Par Bourouissa Mohamed

Né à Blida (Algérie) en1978, il vit et travaille à Paris.

Les premières images de Mohamed Bourouissa s’attachent à la banlieue où il a vécu, investissant des sujets généralement abordés par la photographie de reportage, mais que lui traite en artiste.

Dans la série Périphéries, il s’attache aux stéréotypes liés à la banlieue, bouscule les codes, distord les liens entre fiction et réalité. Nourri par les maîtres de la peinture tels Géricault, Delacroix, Le Caravage ou Piero della Francesca, il élabore des images qui semblent avoir été prises sur le vif, mais qui sont, en réalité, l’aboutissement de mises en scène pensées au préalable avec notes et croquis.

Le hall et Périphérique nous installent au bord de la faille, entre sourde violence, trouble, étrangeté, et beauté plastique.