Étrangères, parmi nous

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Les femmes immigrées vieillissent aussi, et elles vieillissent en silence. 
Un exil sans retour pour certaines, installées dans un provisoire permanent, une rupture définitive avec la terre natale pour d’autres. 
Effacées du paysage, des mémoires,Teresa, Rosette, Esther, Eliane, Fatma, Alexandra, Balo, Mama Fanta ont vécu plusieurs vies .
Malgré les difficultés rencontrées, le poids des traditions, des souffrances insurmontables, elles ont conduit leurs filles sur le chemin de l’école,
 de l’émancipation.

Les films de la Passion portent un nom à la fois évocateur et fidèle à la personnalité de ses deux fondatrices Béatrice Jalbert et Jacqueline Gozland. Tour à tour réalisatrices et productrices, elles tournent et produisent depuis plus de vingt ans des films courts et longs métrages de fiction et documentaires dont la devise pourrait être “Chaque film que nous produisons est un voyage au pays de la mémoire”.

Étrangères, parmi nous est le dernier en date d’une longue liste de films généreux, inspirés, parfois révoltés, parmi lesquels J’étais en prison et vous m’avez visité, Liberté, égalité, fraternité, Les gardiennes de la mémoire ou Reinette, le port des amours de Jacqueline Gozland ou Retour à Bligny, Toubib or not toubib de Béatrice Jalbert
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