Performance

Totem

Faisons bloc contre le racisme par le collectif Osaro

Le collectif Osaro de six street artistes a proposé d'ériger 2 totems monumentaux sur le parvis du Palais de la Porte Dorée sur lesquels ils sont intervienus devant le public pendant toute la semaine d'action et de lutte contre le racisme et l'antisémitisme. A travers des graphs, ils ont réalisé une série de tableaux individuels et collectifs pour déconstruire les préjugés. Les totems resteront exposés jusqu'au 4 avril.

 

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Une œuvre sur une toile ou sur un mur c’est un peu comme la terre. Chaque couleur, chaque être humain y est indispensable. Des valeurs chères au collectif street art Osaro qui s’associe au Musée nationale de l’histoire de l’immigration dans la lutte contre le racisme et l’antisémitisme en proposant le projet Totem.

 

Les artistes :

Astro (mardi 22, jeudi 24, vendredi 25, samedi 26 et dimanche 27 mars)

Astro réalise ses premiers graffitis en 2000, dans la banlieue nord de Paris. Privilégiant le lettrage et le wildstyle, à ses débuts, cet artiste autodidacte et passionné emmène son savoir-faire et sa technique vers un art abstrait qui mêle courbes, calligraphies et formes dynamiques. En s’inspirant d’artistes tels que Hartung, Vasarely ou Mucha, Astro a créé son propre univers en exploitant la subtilité des ombres et des lumières, la force des couleurs et la perspective des profondeurs.
www.astrograff.com

 

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Les totems du collectif Osaro : l'œuvre d'Astro. Parvis du Palais de la Porte Dorée, mars 2016 © Musée national de l'histoire de l'immigration
Les totems du collectif Osaro : l'œuvre d'Astro. Parvis du Palais de la Porte Dorée, mars 2016 © Musée national de l'histoire de l'immigration
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Les totems du collectif Osaro : l'œuvre de Jo Di Bona 2. Parvis du Palais de la Porte Dorée, mars 2016 © Musée national de l'histoire de l'immigration
Les totems du collectif Osaro : l'œuvre de Jo Di Bona. Parvis du Palais de la Porte Dorée, mars 2016 © Musée national de l'histoire de l'immigration

 

Jo Di Bona (mercredi 23, vendredi 25, samedi 26 mars)

Jo Di Bona est un artiste de tout juste 40 ans, né dans la banlieue Parisienne. Dès le début des années 90’, Jo a fait ses armes artistiques sur murs et trains aux côtés de Nestor & Lek, avec leur team VF. Dans ses œuvres, Jo rend hommage aux icônes et grands personnages de l’histoire, travaille sur des portraits d’anonymes, tout en faisant des clins d’œil à d’autres artistes qui lui sont chers. C’est avant tout cette liberté de créer qu’il aime et à laquelle le «POP GRAFFITI» lui donne accès.
www.jodibona.com

Kanos (mardi 22, jeudi 24, vendredi 25, samedi 26 et dimanche 27 mars)

Alex Kanos alias iKanoGrafik est un street artiste, originaire de la banlieue nord de Paris.
Sa principale préoccupation se trouve au cœur de l'urbain depuis qu'il a achevé sa formation aux Beaux-Arts, là où les codes se bouleversent, se recouvrent et disparaissent. La rue digère tout et revêt différentes apparences au cours du temps.
www.ikanografik.com/blog/

 

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Les totems du collectif Osaro : Kanos. Parvis du Palais de la Porte Dorée, mars 2016 © Musée national de l'histoire de l'immigration
Les totems du collectif Osaro : Kanos. Parvis du Palais de la Porte Dorée, mars 2016 © Musée national de l'histoire de l'immigration
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Les totems du collectif Osaro : l'œuvre de Kouka. Parvis du Palais de la Porte Dorée, mars 2016 © Musée national de l'histoire de l'immigration
Les totems du collectif Osaro : l'œuvre de Kouka. Parvis du Palais de la Porte Dorée, mars 2016 © Musée national de l'histoire de l'immigration

 

Kouka (mardi 22, samedi 26 mars)

Kouka est un artiste peintre né à Paris en 1981. Métis franco africain, petit-fils du peintre expressionniste Francis Gruber, acteur du mouvement Hiphop depuis 1996, puis diplômé de l'école des Beaux Arts en 2000, il ne cesse d'interroger ses origines, sur ses toiles comme dans la rue. Déclinant différentes formes du portrait, Kouka développe ses thèmes de recherche autour de l'essence de l'homme et de l'identité.
www.kouka.me

Stew (mercredi 23 et dimanche 27 mars)

Voilà quelques années déjà que Stew a choisi son pays intérieur : le Japon. Ce pays l’a happé dans les replis de ses images rêvées. Masques de kabuki, amants fébriles, guerriers énigmatiques se sont invités sur ses collages, ses fresques, ses tableaux. Dragons et samouraïs convoquent un imaginaire lointain. L’artiste se nourrit des estampes qu’il traque.
www.stewearth.com

Kashink (jeudi 24 et dimanche 27mars)

Kashink est française et vit à Paris, elle est une des rares femmes très actives dans le mouvement street art/graffiti. C'est une personne atypique : elle porte une moustache au quotidien et peint d'immenses personnages protéiformes aux yeux multiples, dans un style graphique très coloré. KASHINK revendique un engagement activiste dans son travail, notamment autour de l'égalité des droits et la diversité.
www.kashink.com

 

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Les totems du collectif Osaro : l'œuvre de Stew. Parvis du Palais de la Porte Dorée, mars 2016 © Musée national de l'histoire de l'immigration
Les totems du collectif Osaro : l'œuvre de Stew. Parvis du Palais de la Porte Dorée, mars 2016 © Musée national de l'histoire de l'immigration
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Les totems du collectif Osaro : Kashink. Parvis du Palais de la Porte Dorée, mars 2016 © Musée national de l'histoire de l'immigration
Les totems du collectif Osaro : Kashink. Parvis du Palais de la Porte Dorée, mars 2016 © Musée national de l'histoire de l'immigration

 

Informations pratique :

Parvis du Palais de la Porte Dorée
Entrée libre
Performance du 22 au 27 mars tous les après-midi à partir de 14h00

Les totems resteront exposés sur le parvis jusqu'au 4 avril 2016