Radu Mihaileanu
Fils d’un journaliste juif, animateur d'une troupe de théâtre en Roumanie, Radu Mihaileanu émigre en Israël pour fuir la dictature de Ceaucescu en 1980 avant de venir s'installer en France.
Après des études à l’IDHEC, Radu Mihaileanu réalise son premier long métrage, Trahir, en 1993, qui évoque les démêlés d'un poète roumain dissident avec le régime stalinien.
En 1998, Train de vie, récompensé aux festivals de Venise et de Sundance, aborde la Shoah par le biais d’une fable : des habitants décident d’organiser un faux train de déportation, en espérant pouvoir échapper aux camps de la mort.
En 2005, Va, vis et deviens, présenté à Berlin et récompensé d’un César en 2006, traite de l’exil et de l’identité, à travers l’histoire des Juifs éthiopiens envoyés en Israël au milieu des années 1980.
En 2009, Le concert revient sur la répression culturelle dans le bloc soviétique. Le film raconte l’histoire d'anciens musiciens exclus du Bolchoï de Moscou, qui essaient de venir à Paris, jouer au Théâtre du Châtelet, en usurpant la place des musiciens qui les ont remplacés.
En 2011, La Source des femmes, décrit la révolte des femmes dans un village du Maghreb. Pour ne plus être condamnées à aller, chaque jour, chercher l’eau à une source située dans la montagne, elles décident de faire la grève de l’amour.
En 2014, Radu Mihaileanu a produit le documentaire Caricaturistes, fantassins de la démocratie de Stéphanie Valloatto, dont il est également le scénariste.