Article de dossier/point sur

Le mouvement associatif, un instrument au service des politiques publiques d’intégration ?

Sollicitées en tant que prestataires de services sur le terrain pour combler le déficit de relations entre l’État et les populations marginalisées, les associations de l’immigration ne peuvent toujours pas se targuer d’être de véritables partenaires des pouvoirs publics. Simples relais sans pouvoir de décision, elles pâtissent encore d’un manque de reconnaissance et d’une hiérarchisation implicite des associations dans les systèmes de partenariats locaux, en même temps qu’elles peinent à s’adapter aux nouvelles normes administratives fixées par ces mêmes pouvoirs publics.

Rédactrice en chef revue Hommes et migrations ; Responsable des colloques