Archives

Les politiques de la mémoire en France. Etat des lieux et perspectives

La mémoire est devenue l’enjeu d’un combat politique inédit entre des associations, des courants d’opinion ou des personnalités et l’Etat, principal destinataire de ces revendications de reconnaissance. Comment comprendre ces modalités de revendication mémorielle ? Comment envisager la politique de la mémoire en France ? C’est ce à quoi va s’efforcer de répondre ce colloque, organisé par le Groupe d’étude et d’observation de la Démocratie (Geode) Sophiapol (Sociologie et philosophie politiques) en collaboration avec la revue Controverses.

La mémoire est devenue l’enjeu d’un combat politique inédit entre des associations, des courants d’opinion ou des personnalités et l’Etat, principal destinataire de ces revendications de reconnaissance. Comment comprendre ces modalités de revendication mémorielle ? Les théories de la reconnaissance, de la concurrence des victimes ou de la morale victimaire sont-elles suffisantes pour expliquer ces phénomènes ? Comment envisager la politique de la mémoire en France au regard de sa gestion passée et de l’actualité ? C’est ce à quoi va s’efforcer de répondre ce colloque, organisé par le Groupe d’étude et d’observation de la démocratie en collaboration avec la revue Controverses. Au programme : “Penser les politiques de la mémoire, enjeux épistémologiques” (avec des interventions de Shmuel Trigano, Stéphane Dufoix, Michel Zaoui et Pascal Bruckner) ; “Les politiques de la mémoire, état des lieux et enjeux politiques”. Parmi les interventions, nous retiendrons en particulier : “L’enseignement scolaire de l’histoire face aux mémoires”, par Barbara Lefebvre ; “Le sens de la reconnaissance française du génocide arménien”, par Yves Ternon ; “Ombres et lumières sur la guerre d’Algérie en France” (1962-2005), par Raphaëlle Branche ; “La reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité”, par Françoise Vergès. Entré libre