Article de dossier/point sur
Diasporas et identités collectives
Conçue en tant que nouvelle catégorie de l’altérité, la diaspora est ici décrite comme une construction dynamique, un espace de fiction actif et non comme une catégorie figée. L’auteure évalue la pertinence de notions comme la stratégie identitaire, la mémoire collective, l’héritage culturel, les mettant en relation avec le sentiment d’appartenance et l’imaginaire national.
Ces notions interviennent pour rendre compte des identités singulières qui, dans le cas de la diaspora arménienne, s’élaborent à partir d’une rupture violente et radicale : celle du génocide de 1915.