Le passé colonial : enjeux de la vulgarisation

A l’occasion de la parution du Dictionnaire de la colonisation française, sous la direction de Claude Liauzu , les auteurs organisent une journée de réflexion intitulée « Passé colonial : enjeux de la vulgarisation ». Partant du constat, qu’après avoir été occultée, la colonisation remonte au premier plan, que les guerres de mémoires traversent la société française, les organisateurs de cette journée posent la question du rôle des historiens dans une telle situation. Leur position est qu’au-delà de la diversité de leurs points de vue comme citoyens, ils ont une fonction sociale à remplir ; que la production d’études spécialisées ne suffit pas et qu’il faut aussi entreprendre un travail de diffusion des connaissances, de vulgarisation, à côté et parfois contre des entreprises de mémoires qui ont des objectifs idéologiques ou politiques, voire commerciaux. La matinée aura pour thème « Les enjeux de la vulgarisation scientifique »et l’après-midi « Histoire ou entrepreneurs de mémoires ? » Programme : 9-12 heures présidence de Pierre Brocheux : Les enjeux de la vulgarisation scientifique - Hélène d’Almeida Topor, La Société française d’histoire d’Outre-Mer (SFHOM) et son rôle - Sophie Ernst et Valérie Morin: L'enseignement en questions - Myriam Cottias : L'esclavage, débats scientifiques et enjeux publics - Claude Liauzu : Présentation du dictionnaire - Débat 13-15 heures présidence de Hélène d’Almeida Topor : « Histoire ou entrepreneurs de mémoires? » - Sylvie Thénault : La loi du 23 février - Bouda Etemad « Crimes et réparations. L’Occident face à son passé », Complexe - Jean-François Klein : Sur les mots de la colonisation - Conclusion - Débat