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« Dans le désert d’Atacama, à nos bourreaux nous avions choisi de répondre par l’art et l’éducation. »
"Libéré de prison en novembre 1976, je n’avais qu’une seule envie, celle de continuer mes études, comme j’en avais fait la promesse à ma mère. J’ai alors accepté le visa que m’offrait le gouvernement français de l’époque afin d’achever mes études et devenir un jour professeur d’espagnol. Partir en France s’imposait comme l’unique solution, d’autant plus que ma vie était toujours en danger".
enseignant d’espagnol à la retraite à l’université Bordeaux-Montaigne