Article de dossier/point sur
Paris, capitale anticoloniale ?
historienne de l’art, maître de conférences HDR à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne1, membre de l’Institut universitaire de France
Le renouvellement esthétique de la modernité artistique des années 1950-1970 doit beaucoup à une constellation d’artistes plasticiens venus à Paris de pays anciennement colonisés. L’étude de leur circulation et de leur travail dans la capitale, de leurs espaces de formation à l’émergence d’espaces de contestations témoigne de leur volonté de dépasser les stéréotypes coloniaux. Elle révèle également les difficultés de leur réception en France avec la réticence des musées à accueillir leurs œuvres dans leurs collections.