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Des savants dans la résistance. Boris Vildé et le réseau du musée de l’homme

Le réseau du Musée de l’homme fut un des tout premiers réseaux de résistance créé après la défaite française face à l’Allemagne en 1940. Ses membres fondateurs regroupent un anthropologue, Anatole Lewitsky, une bibliothécaire, Yvonne Oddon, et le linguiste Boris Vildé, chef de l’organisation. C’est à travers la biographie de ce dernier, né en Russie puis naturalisé français, que l’auteur Anne Hogenhuis restitue les éléments de cette histoire. Elle retrace l’itinéraire intellectuel du personnage, savant, poète et engagé, qui, de la Russie, en passant par l’Allemagne, jusqu’au Musée de l’homme à Paris l’a conduit à donner sa vie pour son pays d’adoption.

Le réseau du Musée de l’homme fut un des tout premiers réseaux de résistance créé après la défaite française face à l’Allemagne en 1940. Ses membres fondateurs regroupent un anthropologue, Anatole Lewitsky, une bibliothécaire, Yvonne Oddon, et le linguiste Boris Vildé, chef de l’organisation. C’est à travers la biographie de ce dernier, né en Russie puis naturalisé français, que l’auteur Anne Hogenhuis restitue les éléments de cette histoire. Elle retrace l’itinéraire intellectuel du personnage, savant, poète et engagé, qui, de la Russie, en passant par l’Allemagne, jusqu’au Musée de l’homme à Paris l’a conduit à donner sa vie pour son pays d’adoption. L’historienne Anne Hogenhuis raconte les différents temps qui ont rythmé les actions du réseau, jusqu’aux arrestations successives de ses militants dans le courant de l’année 1941. Le procès des résistants a lieu en 1942. Boris Vildé et six de ses compagnons seront fusillés. Composé d’archives inédites et de témoignages d’après guerre, ce récit apporte aussi quelques éléments sur la vie de la colonie russe de Montparnasse et sur la postérité de Boris Vildé.
Anne HOGENHUIS , Des savants dans la résistance. Boris Vildé et le réseau du musée de l’homme, CNRS éditions, 2009, 222 p. À lire aussi : Boris VILDÉ, Journal et lettres de prison 1941/1942 [précédé de Saint-Pétersbourg au Mont Valérien par Dominique VEILLON et suivi de La lumière qui éclaire la mort par François BÉDARIDA], ALLIA, 1997, 172 p.