Vers de nouveaux musées "hybrides"
Table ronde réunissant Marie Chapman, directrice du Canadian Museum of immigration at Pier 2 (Halifax, Canada), Marcelo Huernos, chercheur au MUNTREF-Museo de la Inmigracion (Buenos Aires, Brésil), Joanne Hyppolite, conservatrice de la diaspora africaine au Smithsonian National Museum of African American History and Culture (Washington D. C., États-Unis), Karen Moeskops, directrice du Red Star Line Museum (Anvers, Belgique), Zineb Sedira, artiste, Sebastien Tyrakowski, directeur adjoint du Muzeum Emigracji w Gdyni -Musée de l’émigration de Gydnia (Pologne), modérée par Emily Miller, directrice des apprentissages et des partenariats au Migration Museum, Londres.
Les musées de migrations font face au défi de la mise en récit des histoires qui ont façonné les pays et les cultures à travers les siècles. Les archives, les traces des trajectoires migratoires faites d’objets et de récits personnels, mais aussi le recours à l’art contemporain contribuent à rendre accessibles et à révéler ces histoires. L’interdisciplinarité et le croisement des regards sont au cœur des réflexions des musées de migrations. Tout concourt au décloisonnement
et à la transversalité des disciplines dans un équilibre entre médiation et esthétique, entre les différents types d’œuvres et d’objets, la participation de la société civile, les choix scénographiques et pédagogiques.