The echo of the archives

Les migrations au musée, en France et dans le monde

À l’occasion de l’inauguration de la nouvelle exposition permanente du Musée national de l’histoire de l’immigration, la revue Hommes & Migrations propose une sélection d’articles issus de ses archives sur la genèse du Musée et le développement d’autres musées consacrés aux migrations en France et dans le monde. 

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Photographie de Awatef Chengal à l'exposition repères, 2007
Exposition repères, 2007, Photographie Awatef Chengal
© EPPPD-MNHI

Les étapes de la création du Musée national de l’histoire de l’immigration

L’idée de créer une institution nationale dédiée à l’histoire de l’immigration en France remonte aux années 1990. Portée par les associations, les historiens et les pouvoirs publics, elle se concrétise en octobre 2007 avec l’ouverture de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration au Palais de la Porte Dorée (Paris 12e). Devenu Musée national de l’histoire de l’immigration en 2012, l’institution continue de travailler son objet initial et plus que jamais d’actualité : l’histoire de l’immigration en France, la lutte contre les préjugés, afin de contribuer à changer les regards sur les migrations.

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Exposer l’immigration en région

La création d’institutions patrimoniales et d’exposition en lien avec l’histoire migratoire en région se développe en France en empruntant des formes variées, de celle dédiée à des communautés d’origines migratoires à l’écomusée centré sur le patrimoine artistique et culturel d’un territoire. Fondés sur la collecte et la conversation d’objets auprès de migrants ou de leurs descendants, ces musées incarnent la diversité du peuplement français, aux origines migratoires multiples selon les tumultes de l’histoire. 

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Musées et migrations dans le monde

De Gênes à Melbourne, de Buenos Aires à Berlin, les institutions patrimoniales traitant des migrations se multiplient. Dispositifs scientifiques et culturels destinés à mieux connaître les origines des populations des pays concernés, ces musées sont également chargés d’une dimension politique : mettre en scène et incarner le regard que ces nations portent sur leur propre histoire, en valorisant la diversité et la richesse de parcours de vie singuliers. Ce faisant, ces musées font face aux lectures partiales et aux clichés qui pèsent sur l’écriture d’un récit national. 

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Mémoires des lieux et histoires traumatiques : une comparaison internationale

Recueillir les traces des migrations forcées, faire lieu de mémoire pour des victimes implique de repenser la représentation de l’histoire. Des États-Unis à l’Europe, l’esclavage, la colonisation ou la Shoah deviennent l’enjeux de nouveaux récits et de nouveaux dispositifs muséographiques. 

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