1905 à l’ombre des "faiblesses humaines"
Sous peu, la calotte remplacera le sabre dans les bavardes messes télévisuelles. Après les mobilisations des gilets jaunes, commentées ad nauseam par tout ce que la France compte de képis et autres experts es maintien de l’ordre (manquait qu’Alexandre – pas le Grand – Benalla), sonnera bientôt l’heure de tout ce que la France compte de bondieuseries, en barrette, kippa, chéchia et hijab de bon aloi. Après les salamalecs et les jérémiades policiers, place à la componction et à la béatitude du curé et autre pasteur face à qui, on le sait depuis Sarkozy, l’instituteur républicain vaut peanuts ! La France libertaire et légère, un brin anticlérical et antimilitariste, braillarde et paillarde, la France du Roman de Renard à celle de Brassens va manger son bonnet phrygien jusqu’à son dernier fil. Car nos sommités, élites de cabinet, fine fleur des cercles de l’entre-soi et autres manitous des think tanks de service, se sont découvert une nouvelle "occupation" ; pardon, une nouvelle "responsabilité", "charge", "mission", un sacerdoce quoi ! – au service du genre humain et du bien public (bien sûr) : détricoter la sacro-sainte loi de 1905.