Article de dossier/point sur
Berlin comme carrefour d’histoire(s) et d’identités dans les récits d’écrivains germano-turcs
Trente ans après la chute du mur de Berlin, différentes générations d’écrivains[1] issus de l’immigration ont pris part à l’évolution de la littérature en Allemagne. L’étude de la littérature germano-turque après 1989 permet de suivre un changement majeur de paradigme littéraire : le passage de la place centrale accordée au déchirement existentiel lié à l’absence du pays natal au traitement de la situation post-migratoire contemporaine. Ces écrivains interrogent la fabrication de l’histoire et de l’identité allemandes et contribuent à la nouvelle réalité cosmopolite de Berlin.
[1] Dans le présent article, le pluriel du genre masculin est utilisé au sens neutre.
Maître de conférences en études germaniques, université Grenoble-Alpes.