Repérage
D’Indochine en Lot et Garonne
Le périple des métis
anthropologue, maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), auteure de Petits Vietnams, histoire des camps de rapatriés d’Indochine (Elytis, 2010)
À Sainte-Livrade-sur-Lot, le Cafi, c’est bien fini. Les derniers bâtiments sont en cours de destruction tandis que les anciens résidents s’habituent à leurs nouveaux logements, des maisons confortables auxquelles les architectes ont même réussi à donner, avec leurs toits de tuiles, un petit air asiatique. Le panneau de bois délavé qui, depuis cinq décennies, indiquait à l’entrée du camp “Centre d’accueil des Français d’Indochine”, autrement dit Cafi, a été enlevé. Enlevé mais néanmoins conservé pour un futur lieu de mémoire qui, un jour peut-être, sera créé. (Suite de l'article dans le dossier)