Article de dossier/point sur
L’articulation des mémoires franco-algériennes
sociologue, professeur des universités, directeur du Clersé-CNRS-USTL (UMR 8019), directeur du master “Sociologie et anthropologie des enjeux urbains” de l’Institut de sociologie et d’anthropologie de Lille-1
L’engagement associatif des migrants algériens et de leurs enfants, depuis plusieurs décennies, est confronté à la difficile tâche d’affirmer leur place au sein de la société française tout en relevant les épisodes sombres de l’histoire entre la France et l’Algérie. Leur prise de parole n’est pas seulement faite de dénonciations, de la torture par exemple.
Elle témoigne aussi d’un ancrage citoyen en France. Derrière la demande de reconnaissance se profile l’aspiration à l’apaisement possible de ces mémoires tendues entre deux pays.