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Le rond-point qui porte mon nom, une histoire comorienne
Les savoirs en exil
"… Après 18 heures en mer, je suis arrivé à Mayotte. Lorsqu’ils apprirent la nouvelle, les étudiants décidèrent de défier la dictature en érigeant un rond-point de fortune à mon nom. L’armée est venue exiger d’eux sa destruction, ce qu’ils ont refusé. C’est l’armée elle-même qui s’en est chargée. Une fois en France, grâce à l’accueil plein de générosité de l’université de Poitiers et l’accompagnement de PAUSE, j’ai retrouvé un environnement de travail plus serein…"
chimiste, ancien doyen de la faculté des sciences et techniques, université des Comores