Chronique livres
Rue des voleurs
Mathias Enard, Paris, Actes Sud, 2012, 252 p., 21,50 €
Dès le début, j’ai été pris par ce livre : Mathias Enard a un style, qui s’impose dès les toutes premières lignes. C’est rare. Ensuite, on peut ouvrir le roman à n’importe quelle page : tout de suite, la voix revient, caractéristique, inimitable. C’est un rythme particulier, avec une phrase parfois très longue et pourtant jamais pompeuse ou verbeuse.