L’album photographique
Faire collection, faire récit, faire commun avec les images
Venir de l’université, ou même du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), dans un musée pour y faire de la recherche sur le long terme n’est pas un transfert évident. Une résidence de recherche n’est pas une résidence d’écrivain, d’artiste, ni de cinéaste. Elle mobilise des compétences et des intérêts communs, et dans le cas du Musée national de l’histoire de l’immigration, une interrogation convergente autour de la migration et sur le rôle du musée, les formes et expressions mises en avant au sein de son enveloppe coloniale. Pilotée par Marianne Amar, la résidence au sein du Musée répondait à l’un des axes de recherche du département de la recherche dans son appel à projet, à savoir « Récits et archives de soi ». Cette dimension entrait directement en résonance avec mes recherches en littérature et photographie, orientées depuis 2017 sur les récits de la colonie, de la postcolonie et de la diaspora chez les artistes contemporains et autres poètes médiatiques, autrement dit rappeur·ses et performeur·ses de la littérature.