Point de rupture
Le 23 septembre, André Markowicz titrait un de ses post Facebook : « Le point de rupture ». « Ce point de rupture, j’ai l’impression que la société iranienne l’a atteint aujourd’hui, après l’assassinat par la police de cette jeune femme, Mahsa Amini […] sous un régime qui interprète l’islam sous l’œil de sa névrose et de son obsession sexuelle. » À cette mécanique ayatollesque, version chiite d’un islam meurtrier, le traducteur en littérature russe ajoute une autre mécanique à deux doigts de la rupture, celle de Poutine.
Si cette dernière ne résisterait pas à l’armée ukrainienne, la première céderait, balayée par ce souffle de liberté porté par le courage de femmes qui refusent de porter le voile – elles qui savent de quoi ici il en retourne ! La notion de « point de rupture », ne serait-elle pas une clef permettant de dire la marche du monde et les enjeux du moment ?
Appliqué aux valeurs démocratiques, à l’immigration, à l’environnement, le point de rupture se rapproche dangereusement d’un point de bascule aux effets irréversibles pour l’humanisme, pour des hommes et des femmes, pour la vie même.