La maîtrise du français, condition d’accès à la nationalité

La maîtrise du français constitue une condition importante dans le processus d'acquisition de la nationalité française. La loi du 26 janvier 2024 impose ainsi une « connaissance minimale de la langue française (niveau A 2) » pour l’attribution d’une carte de séjour pluriannuelle et relève le niveau de français nécessaire pour obtenir la naturalisation. L’école est un des maillons essentiels de cet apprentissage de la langue, pour les enfants et jeunes scolarisés, mais aussi pour leurs parents.

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Flins (France), 1983. Ecole située près du site des usines Renault © Ferdinando Scianna/Magnum Photos/Musée national de l’histoire et des cultures de l’immigration, CNHI
Flins (France), 1983. Ecole située près du site des usines Renault © Ferdinando Scianna/Magnum Photos/Musée national de l’histoire et des cultures de l’immigration, CNHI

Apprendre la langue du pays d’accueil. Une enquête du Conseil de l’Europe et une étude d’impact réalisée en Flandre

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Couverture Hommes et Migrations n°1288

Claire Extramiana, Piet Van Avermaet, in Hommes & Migrations, n° 1288, 2010, pp. 8-20.

En Europe, la connaissance de la langue et de la société d’accueil est de plus en plus une condition nécessaire à l’intégration des migrants dans leur pays d’arrivée, qu’il s’agisse d’entrer sur le territoire, d’obtenir l’autorisation de résidence permanente ou d’en acquérir la nationalité. Un grand nombre de pays européens mettent ainsi en place différentes politiques de formation linguistique sanctionnées par des tests. Des enquêtes comparatives conduites en 2007 et 2009 par le Conseil de l’Europe permettent d’en savoir davantage. 

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Modèles d’intégration et pratiques langagières. Un nouveau champ de recherche ?

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Couverture Hommes et Migrations n°1288

Michel Alessio, Olivier Baude, Jean Sibille, in Hommes & Migrations, n° 1288, 2010, pp. 70-73.

Usage du français, langues de France, langues de migrants, “langue des banlieues”, enseignement des langues, plurilinguisme… : les questions relatives aux pratiques linguistiques réelles sont nombreuses et soulèvent des débats qui agitent l’actualité. Pour pouvoir y répondre, il est nécessaire de connaître la situation de ces pratiques dans leur ensemble et de s’appuyer sur des données scientifiques.

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UPE2A, OEPRE : derrière les sigles, l’accueil des migrants à l’école. Étude de cas dans un collège REP+ de la Marne

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Couverture du numéro 1339 de la revue Hommes et Migrations

Élodie Castaingts, in Hommes & Migrations, n° 1339, 2022, pp. 21-29.

Dernières dénominations officielles en date, les sigles UPE2A (Unité pédagogique pour élèves allophones arrivants) et OEPRE (Ouvrir l’École aux parents pour la réussite des enfants) désignent respectivement les dispositifs à destination des élèves allophones arrivants, et des parents allophones nouvellement arrivés ou qui vivent leur premier contact avec l’École française par la scolarisation d’un de leurs enfants. Les pratiques innovantes et les projets liés au plurilinguisme et à l’interculturalité sont en augmentation, comme le relève une enquête dans un collège REP+ de la Marne.

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